Le taux d'accidents de travail impliquant des blessures aux pieds se situe autour de 12 % dans des milieux à risques tels que les chantiers du bâtiment, des travaux publics, travaux électriques, de la manutention des charges, dans les cuisines, pêcheries, etc. Ces lésions se répartissent essentiellement entre des perforations, écrasements ou lésions ligamentaires et ostéo-articulaires suite à des chutes et glissades, premières causes d'accident sur un lieu de travail. Pour vous protéger de ces risques mécaniques, thermiques, électriques ou chimiques, il est essentiel d'utiliser des chaussures ou baskets de sécurité certifiées conformes aux exigences requises. De nombreux textes réglementaires, normes et directives européennes régissent les mesures de certification, de conformité et les conditions d'élaboration et d’utilisation de ces équipements de protection individuelle (EPI). En particulier, la norme EN ISO 20345:2011 spécifie les exigences essentielles et particulières auxquelles les chaussures de sécurité doivent répondre. De plus, le règlement UE 2016/425 du 9 mars 2016, sur la conception et la fabrication des EPI, est entré en application à partir du 21 avril 2018. Cependant et sauf cas particulier (armée, police, etc.), aucun texte réglementaire ne spécifie l'utilisation d'un équipement particulier pour une activité donnée.
Les catégories de protection des chaussures de sécurité
D'abord, il est essentiel de faire la distinction entre les chaussures de sécurité, de protection et de travail, faisant chacune l'objet d'une norme particulière. Les chaussures de sécurité possèdent un embout de protection, ou coque, contre des chocs atteignant 200 joules, l'équivalent de 20 kg tombant d’une hauteur de 1 mètre. Cette coque protège aussi contre l'écrasement causé par une force de 15000 newtons, équivalant à celui d'une charge de 1500 kg. En revanche, les chaussures de protection possèdent une coque, mais d'une moindre résistance. Alors que les chaussures de travail ne disposent d'aucune coque de protection. Selon la norme EN ISO 20345:2011, les chaussures de sécurité possèdent 6 catégories de protection, ayant chacune des exigences fondamentales : protections SB (chaussures en tous matériaux), S1, S2 et S3 (en cuir ou autres, sauf caoutchouc et polymère) et finalement S4 et S5 (en caoutchouc ou polymère). En fonction de l'activité, plusieurs exigences particulières peuvent être rajoutées à cette norme : P (anti-perforation), A (anti-statique), HRO (protection thermique pendant 1 minute à 300°C), etc. Maintenant, vous saurez décrypter l'étiquette d'une chaussure de sécurité portant l'inscription EN ISO 20345:2011 S1 P HRO !
Des chaussures de sécurité confortables et modernes
Selon la hauteur de la tige, les articles chaussants de sécurité se déclinent en 5 grandes catégories : chaussures basses (en dessous des chevilles), chaussures hautes (juste au-dessus des chevilles), bottes (en dessous des genoux), genouillères (au niveau des genoux) et enfin cuissardes (au-dessus des genoux). Depuis quelques années, les progrès réalisés par les fabricants de chaussures de sécurité sont spectaculaires. En effet, ces derniers ont su développer une gamme d'articles chaussants alliant sécurité, confort, style moderne et look tendance. Grâce aux matériaux composites, certains modèles de chaussures ne contiennent pas de métal, tout en restant conformes aux normes européennes. Ceci leur confère une légèreté inégalable avec d'excellents niveaux de protection anti-perforation et anti-écrasement. De plus, les modèles ne sont plus mixtes et s'adaptent pour satisfaire les besoins professionnels des femmes en matière de découpe, de légèreté et de couleurs. Pour les personnes sportives, les chaussures prennent alors l'aspect de baskets de sécurité, avec plus de confort, de souplesse et de durabilité. Alors, protégez-vous contre les accidents de travail et choisissez la chaussure de sécurité qui vous convient et... qui vous ressemble !
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