Traitement mobile des eaux usées : tout comprendre

Traitement mobile des eaux usées

Publié le : 10 septembre 20205 mins de lecture

Le traitement des eaux usées d’origine domestique et industrielle devient de plus en plus important pour la préservation des ressources en eau, de l’environnement ainsi que pour maintenir la qualité de vie des êtres humains. Ces eaux peuvent contenir des polluants et lorsqu’on les rejette dans le milieu naturel sans être traitées, elles peuvent dégrader la qualité de l’eau et cela risque de nuire à l’écologie. Voici les principales étapes du cycle d’exploitation d’installations liées à la gestion d’eaux, de la collecte à l’épuration. L’objectif final est de rendre possible la réutilisation des eaux épurées.

La collecte et le transport des eaux usées

Le traitement des eaux usées doit commencer par une collecte à travers les réseaux d’assainissement collectifs ou non collectifs. On parle de l’assainissement collectif ou « tout-à-l’égout » lorsque la collecte se fait par le service public d’assainissement. Cela concerne principalement le captage des eaux d’usage domestique, eaux ménagères (ou eaux grises) et les eaux vannes (ou eaux noires) des habitants des milieux urbanisés, dont la gestion est assurée par les communes. Les eaux résiduaires sont alors collectées puis transportées via un canal d’assainissement séparatif ou unitaire généralement par gravité ou parfois par refoulement, sous-pression ou dépression vers une station de traitement qui se chargera de la dépollution. Dans le cas des ménages non raccordés au réseau public des services de l’eau notamment les habitants des zones rurales, l’assainissement se fait de manière individuelle, on parle alors d’un assainissement non collectif. Les communes sont également responsables de ce type d’assainissement. La prise en charge de la collecte et la  gestion de l’assainissement d’effluents industriels et agricoles sont en revanche à la charge de chaque entreprise. Cette dernière peut avoir recours à des unités mobiles de traitement des eaux et des boues comme proposées sur ce site.

L’étape du prétraitement

La phase de prétraitement commence lorsque les eaux usées sont stockées dans le collecteur appelé « fosse toutes eaux » situé avant la station d’épuration. Elle vise à éliminer les gros déchets flottants dans les eaux résiduaires susceptibles d’empêcher les étapes suivantes du traitement. Elle se déroule en 3 opérations précises. D’abord, le dégrillage et le tamisage, dans lesquels on effectue un traitement mécanique permettant d’enlever les matières insolubles comme les branchages, le papier toilette, les canettes et le plastique. On passe ensuite par le dessablage qui consiste à extraire par décantation les éléments fins comme le sable qui s’est mélangé aux eaux de ruissellement ou acheminé par l’érosion dans les canalisations. L’étape de prétraitement se termine par l’élimination des huiles en faisant remonter les graisses et en les raclant à la surface du liquide. Cette dernière opération s’appelle la phase de dégraissage.

Le traitement : épuration et dépollution

Le troisième cycle de traitement des eaux usées est l’étape d’épuration ou dépollution dans la station d’épuration. C’est dans cette étape qu’on débarrasse les agents polluants en tout genre pour qu’on puisse le rejeter dans les milieux récepteurs. Cela réclame une compétence technique assez complexe que seuls les techniciens peuvent maitriser.  Le traitement « par boues activées et par phyto-épuration » figure parmi les méthodes les plus prisées. La première fait appel aux bactéries contenues dans les boues issues du pré-traitement pour épurer l’eau. Tandis que la phyto-épuration utilise les bactéries présentes dans les racines de certaines plantes. La société gérante de la station de potabilisation des eaux usées peuvent utiliser d’autres traitements tels que l’usage du charbon actif et l’ozonation par voie biologique pour produire de l’eau potable garantie sans agents polluants ni de résidus microbiens. Les micropolluants comme les résidus médicamenteux ou cosmétiques, les hormones ou encore les pesticides restent nocifs pour les organismes aquatiques et doivent être bannis des eaux traitées avant que celles-ci ne soient conduites vers le milieu récepteur. Les professionnels de la dépollution procèderont également à des techniques destinées à limiter les nuisances olfactives (désodorisation) dans les eaux traitées, parmi lesquelles on note la physico-chimie, biologie, ou par absorption sur charbon actif.

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